"Histoire des magies"de K. Seligmann

Publié le par sarhane

Voici un ouvrage intriguant. La couverture a attiré mon œil chez le bouquiniste : des plans architecturaux inachevés, des lignes rayonnantes, une lettre P en dorée (les ed. « encyclopédie planète »), pas de nom... Hum ??? Je saisis le livre, je feuillette le sommaire, je suis charmé par la mise en page originale et les illustrations. Hop, dans ma musette.

 

Comme une jeune fille bien sage, j’ai commencé par la préface de Jacques Bergier (un monsieur qui a l’air d’avoir eut une vie particulièrement intéressante). Cette partie porte le titre affriolant de « La magie, science fossile ». Les croisements « science-magie » sont l’un de mes sujets préférés, étant fille de ces deux domaines. C’est donc frétillante d’impatiente que je m’y plongeais. J’oubliais qu’il s’agissait d’un ouvrage des années 60. Les descriptions manquent d’objectivité, que les sources sont évasives et les démarches scientifiques paraissent douteuses. Dans ce cas, on peut conclure ce qui nous chante. Je suis peut-être sévère : c’est une préface et il faudrait des ouvrages entiers pour parler de ce sujet, mais quand même, je fus passablement refroidie. Il faudra donc que je recoupe les informations que je pèche dans ce livre. Soit ! Cette première désillusion passée, j’ai trouvé que l’ouvrage fourmillait d’anecdotes intéressantes sur les mythologies et rites du passé (je suis encore dans l’Antiquité). Au contraire de la préface, la bibliographie est claire et on trouve même un petit dictionnaire sur les termes propres à l’ésotérisme (voir sommaire). L’auteur ouvre des pistes de recherche et de réflexion. Bref, à lire avec l’esprit critique mais ouvert.

Petit regret personnel : le choix de l’auteur est de disserter des traditions occidentales (on ne peut pas tout faire certes). Cependant il reste centré sur le monde chrétien Européen (ses racines au Moyen-Orient et en Asie, son émergence, sa domination). Aucune mention n’est faite des origines Celtes, de l’histoire de Viking, …

Cela dit, j'en suis venue à me poser des questions sur l'auteur: on ne possède pas 300 livres de magie par hasard...

 

Enluminure : Esculape comtemplant le Basilic, Raoul Lefèvre, histoire de Troye

Publié dans tabularium

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L
l'important n'est pas la taille de la bibliotheque mais le contenu de ces 300 livres... ce qui compte c la pertinence du fond ni la forme; ni la quantité.
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S
<br /> bien d'accord! mais quand même 300 livres sur le sujet dénote un comportement euh... passionné? Compulsif? Après, on peut lire de la bonne et de la mauvaise (voire exécrable) littérature sur<br /> l'occultisme, mais même ces derniers peuvent avoir leur intéret (ne serait ce que parfois voir ce qu'il ne fait absoluement pas faire). Juste je pars toujours de la position du sceptique on se<br /> refait pas) : l'expérience d'abord lol.<br /> <br /> Biz<br /> Sar<br /> <br /> <br />